Bonjour,
J’espère que vous allez bien.
Au programme cette semaine : la sensibilité à fleur de peau. Sans niaiserie (je l’espère), juste en sensation.
Bonne lecture,
Josie
❤️Vous pouvez encore participer à mon projet pour m’aider à distribuer des repas et des poèmes aux sans-abris dans les rues de Paris. La présentation FOOD & POEMS est ici avec un appel aux dons. MERCI.
L’inspiration : le cœur en bandoulière
Je prépare un recueil de poèmes qui s’appelle “Le cœur en bandoulière”. Le thème ? La sensibilité.
Cette acuité sensorielle est une force. Elle nous permet de ressentir, de percevoir les nuances, de remarquer la délicatesse d’une pause, d’un geste, de tomber amoureux d’une phrase (et de ne pas s’en remettre).
Être sensible, c’est avoir l’impression de ne pas respirer le même air que les autres. Comme s’il avait plus de saveur. Être capable d’en apprécier les particules élémentaires.
Parce que tous les détails ont une importance quand on est sensible. Il fallait bien un recueil destiné aux cœurs battants, aux romantiques, aux écorchés vifs, aux émotifs anonymes.
À tous ceux qui se sentent en décalage, qui ont du mal à trouver leur place, qui sont toujours trop ou pas assez et qui ne se reconnaissent jamais dans les modèles dominants.
Les âmes sensibles n’ont plus à s’abstenir ! La sensibilité va sauver le monde, au même titre que la poésie. C’est la chaleur d'un cœur qui comprend mieux que l'esprit.
Tendance : sur le fil du sensible
Les nouvelles œuvres textiles n’ont jamais été aussi touchantes. De beauté, de sensibilité et de modernité. Les couleurs et les matières ne se défilent pas, bien au contraire. Elles dansent autour d’une tendance sur le fil du sensible.
Tactiles à souhait, les tissages inventent de nouvelles formes qui écrivent des mots d’amour.
Nous voilà au cœur d’une belle tendance, incarnée par la brodeuse Audrey Demarre. Allez-voir son Instagram qui dévoile des histoires de femmes brodeuses, artistes, créatrices de pure poésie incarnée. C’est mon compte préféré !
Lors d’un live qu’elle avait fait avec Géraldine Dormoy, j’avais noté quelques-unes de ses phrases. Je vous les partage en vrac :
“Je suis galvanisée par le talent des autres."
"Quand on va au cœur de ses obsessions et qu'on les partage, il y a quelque chose d'universel."
“J'étais au cœur de ce qui m'animait à ce moment-là, la quête du très personnel.”
Envie d’en savoir plus sur cette tendance ? Goodmoods l’analyse dans un récent article.
👉Voir toutes les œuvres textiles
À écouter : Monica Sabolo dans La Poudre
Egérie d’un monde sensible, Monica Sabolo écrit une œuvre qu’il est beau de voir éclore au fil des livres.
Dans cette interview toute en délicatesse, elle parle en termes de “regard sensible”, de “compréhension sensible et absolue d'une situation”.
Elle adopte une “analyse sensible des choses” qui me touche beaucoup car c'est aussi ma façon de penser et de voir le monde, sous le prisme, inconscient du sensible.
J’ai retenu aussi cette phrase, au détour d’une conversation avec Lauren Bastide sur l’injonction que l’on a parfois, à être une fille bien sous tout rapport.
"Je ne suis pas juste ce qu'on m'a dit que j'étais" Monica Sabolo
👉écouter la voix du sensible
Le mot doux de Josie
Je vous lis un poème de mon futur recueil en avant-première ! Il s’appelle “Pleine lune”.
Pleine lune
Il y aura toujours les étoiles
présentes dans le ciel
et ma capacité à les voir
scintiller, dans le noir
Surtout quand le doute s’éveille
dans la pénombre
le grand mystère
de la nuit et ses ombres