Et par le pouvoir d'un mot...
Savoir dire NON, Alexandre Jardin, Victoria Valette, Notes.to.Strangers...
Bonjour,
J’espère que vous allez bien.
Au programme cette semaine : le pouvoir des mots pour soigner les maux, pour aider des inconnus, dépasser ses peurs et oser dire NON.
Comme disait Paul Éluard dans son poème Liberté : “Et par le pouvoir d'un mot / Je recommence ma vie / Je suis né pour te connaître / Pour te nommer / Liberté”.
Bonne lecture,
Josie
⚡Mardi 12 nov de 18h30 à 20h : j’anime une masterclass en ligne sur le pouvoir du NON pour vous donner des astuces concrètes et faciles pour apprendre à dire NON et libérer de la charge mentale.
👉S’inscrire à la masterclass
L’inspiration : la sensibilité de Victoria Valette
Cette semaine, je vous emmène dans l’univers sensible de Victoria Valette, artiste et fashion designer.
Victoria Valette est bénévole aux maraudes poétiques organisées par Thanks for Nothing, 1 mafé pour tous et mon association La poésie, ça sauve la vie. De temps en temps, elle confectionne elle-même les papiers cadeaux qui enveloppent les livres que nous offrons aux personnes sans-abri.
C’est toujours une joie de voir le soin et la délicatesse qu’elle met dans ses emballages, composés de rubans, de chutes de tissus et de fleurs séchées.
Ses vêtements et imprimés sont fabriqués à la main sur Paris.
“Une vie sensible, c'est la façon dont nous interagissons avec le monde, nous permettant d'exister à la fois pour nous-mêmes et pour les autres. Les vêtements nous offrent la possibilité à la fois de paraître et de disparaître, révélant et dissimulant simultanément le corps. Cette ambivalence crée un équilibre délicat entre la possibilité et l'impossibilité, un espace intérieur sans limites.” Victoria Valette
Si vous souhaitez en savoir plus sur son parcours (elle est diplômée de la Central Saint Martins et a travaillé chez Vuitton et Cacharel), c’est ici.
👉Victoria Valette
Tendance : offrir des mots doux aux inconnus
Connaissez-vous Evan et Charli ? On les appelle les “distributeurs de bonheur” . Leur mission : semer des mots doux et des messages inspirants un peu partout, des notes manuscrites laissées dans des lieux publics aux mots réconfortants glissés discrètement dans la rue.
Ils les offrent à des inconnus dans les rues de Nantes, à une terrasse de café, et ils filment leur réaction à la lecture du petit mot.
Leur approche est simple mais terriblement touchante : rappeler à chacun que la douceur et l’attention aux autres peuvent transformer une journée ordinaire en un moment magique.
Les vidéos sont très émouvantes et le concept est diablement efficace. Malin de l’avoir importé des États-Unis ! Oh comme j’ai envie de faire pareil…
👉Découvrir Notes to Stranger
À écouter : Alexandre Jardin sur GDIY
Quel régal d’écouter Alexandre Jardin au micro de Génération Do It Yourself !
L’épisode dure 2h et on aurait pu l’entendre pendant 6h !
J’aime le fait qu’il aille au bout de sa folie (douce), qu’il mène une existence poétique et qu’il se chamaille avec le réel.
“Le juste niveau de l’amour, c’est la poésie” Alexandre Jardin
L’épisode aborde aussi les notions de créativité, de prise de risque et de s’affranchir de la peur. Merci à Matthieu Stefani d’inviter des auteurs qui nous prouvent que le pas de côté est toujours salvateur.
👉Écouter Alexandre Jardin sur GDIY
Le mot doux d’Alexandre Jardin
⚡⚡ Cliquez sur le bouton pour écouter mon message vocal.
Je vous lis un petit méli mélo de citations issues des livres d’Alexandre Jardin. Je les ai piochées avec soin. J’espère qu’elles vous plairont !
“Il y a une part d’insoutenable dans le réel, dans la vie et dans l’amour. Il faut tout réinventer, tout poétiser, tout sublimer pour que cela devienne supportable et tolérable. L’essentiel est de savoir vivre follement et d’aimer librement, de vivre librement et d’aimer follement.”
“Ce n'est pas la mort qui est triste mais ce que nous faisons de nos vies.”
“Aimons-nous des êtres réels ou bien l'opinion que nous nous faisons d'eux ?”
“La seule réalité n'est-elle pas celle des sentiments ?”
“Etre le fils de Pascal Jardin n'était pas toujours une position des plus confortables, à un âge où l'on n'aspire qu'à se fondre dans le moelleux des conformismes. Mais j'apprenais par ses foucades à ne jamais fléchir devant les puissances de ce monde. Il m'inculquait l'irrespect que l'on doit aux étroits, aux manipulateurs d'idées reçues, et à tous les empêcheurs de rêver.”
“Les adultes évitent toujours de dire ce qu'ils ressentent. Ils croient que si on est amoureux, on doit deviner les besoins de l'autre sans qu'il en parle ! Et que l'amour c'est ça ! Une devinette ! Ce système est assez efficace pour ne pas se comprendre et en vouloir ensuite à l'autre !”
“On ne devient pas adulte, on finit adulte.”
“— Pile on se marie rapidos, face on s'achète des glaces à la pistache !”
“Le cœur n'a-t-il pas ses raisons qui se moquent de la raison ?”